COVID-19/dépistage : Wargon donne tort à Véran

Publié le 22 mars 2020 Dans la catégorie : Communiqués de presse

La secrétaire d’État Emmanuelle Wargon indique ce dimanche sur Twitter qu’elle a été diagnostiquée positive au COVID-19 avec des symptômes bénins. Elle a donc bénéficié d’un dépistage qui a été refusé au reste de la population au nom d’une « doctrine » qui voudrait que l’on ne dépiste que les personnes présentant les symptômes les plus graves.

La secrétaire d’État Emmanuelle Wargon indique ce dimanche sur Twitter qu’elle a été diagnostiquée positive au COVID 19 avec des symptômes bénins. L’Observatoire souhaite que les symptômes de la secrétaire d’Etat restent bénins et qu’elle se rétablisse au plus vite. 

Elle a donc bénéficié d’un dépistage qui a été refusé au reste de la population au nom d’une « doctrine » qui voudrait que l’on ne dépiste que les personnes présentant les symptômes les plus graves. 

En indiquant qu’avec la connaissance de ce test positif, elle peut rester chez elle et protéger les autres, Emmanuelle Wargon montre bien à quel point un dépistage étendu est indispensable, en complément du confinement, qu’il permettrait de mieux protéger les soignants, qui n’ont toujours pas accès à des tests, leurs patients, les personnes qui ne sont pas confinées et doivent travailler en étant plus exposées à des contaminations.

Pourquoi n’auraient-elles pas droit à connaître leur statut, tout comme Emmanuelle Wargon, et à rester confinées si elles s’avèrent positives, mais asymptomatiques ou avec des symptômes bénins ?

Le tweet d’Emmanuelle Wargon est donc la preuve flagrante que le report d’un dépistage étendu à l’après-confinement, annoncé hier par Olivier Véran, est une faute grave qui nous met toutes et tous en danger. Il est incompréhensible que le dépistage ne soit étendu que dans quelques semaines, à la levée du confinement. Dès maintenant, les personnes qui ne peuvent télé-travailler en ont besoin : les soignants, bien sûr, qui ne sont pas toujours dépistés, l’ensemble du personnel travaillant dans les hôpitaux, notamment pour le ménage, mais aussi les éboueurs, les caissières, les aides à domicile, les livreurs, les postiers, les commerçants ouverts, les membres de la réserve sanitaire, les enseignants volontaires, etc. Et pas uniquement des membres d’un gouvernement dont l’utilité sociale est, en ces temps de crise, bien plus douteuse que celle de toutes ces professions.

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